Stress post-traumatique après un viol

Des chiffres insoutenables

Chaque année, en France, 102 00 adultes seraient victimes de viols et de tentatives de viol (86 000 femmes et 16 000 hommes). Concernant les mineurs également concernés, ils seraient estimés à 154 000 (124 000 filles et 30 000 garçons)1. Sans compter tous ceux qui ne sont pas déclarés; ce qui est fréquent étant donné le tabous, les peurs associées et sachant que les violences sexuelles réalisées sur les enfants font souvent partie des plus cachées.

Dans le monde, le nombre serait à 120 000 million de filles (une sur dix) qui ont subi des viols. La prévalence des violences sexuelles est de 18% pour les filles et de 7,5% pour les garçon2.

Présence de stress post-traumatique

Emmanuelle Piet du Collectif Féministe Contre le Viol fait part, dans un entretien, que 70% des victimes de viol seraient atteintes du syndrome de stress post-traumatique.

Réaction spécifique qui peut se mettre en place suite à l’exposition à un événement traumatique, l’état de stress traumatique peut avoir lieu après des événements violents tels qu’un viol, des attouchements, un inceste ou tout autre forme d’abus, dont sexuels.

Ce qu’est le syndrome de stress post-traumatique

Selon les critères diagnostiques du DSM-IV, le syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT) comporte plusieurs types de symptômes, qui sont les suivants:

  • la reviviscence
  • l’évitement
  • les cognitions
  • l’humeur négative
  • l’hyper-réactivité

Ce diagnostic peut être posé à partir de 1 mois après l’exposition à la situation dramatique. Dans le cas où ces manifestations sont présentes de 3 jours à 1 mois après l’événement, on parle, alors, davantage de stress aigu.

Dysfonctionnements liés au SSPT

Dysfonctionnements qui apparaissent alors:

  • physiques
  • émotionnels
  • cognitifs
  • comportementaux
  • de la personnalité

Ce trouble a été défini, pour la première fois, en 1974, par Ann Wolbert Burgess, psychiatre et par Lynda Lytle Holmstrom3, sociologue.

On retrouve des signes communs post-traumatiques, aussi bien psychologiques que physiques, à la plupart des victimes de viol; ce, que ce soit de suite après ou plusieurs années après que le viol ait eu lieu. Ces signes sont observés quel que soit le sexe de la victime.

Les phases du SPPT liées au viol

Plusieurs phases:

  • phase aiguë
  • phase d’ajustement vers l’extérieur
  • manière de vivre
  • réponses physiologiques
  • phase de normalisation

Vous trouverez ci-dessous ce qui peut se manifester dans chacune de ces phases.

La phase aiguë

Concerne la période des quelques jours ou semaines juste après le moment du viol; cette durée pouvant varier en fonction des individus et des situations, ainsi que se chevaucher avec la phase suivante.

Comportements observés au cours de cette phase:

  • perte de vigilance
  • pensée plus désordonnée
  • anxiété paralysante
  • sensation de terreur qui persiste
  • comportement compulsif et obsession de se nettoyer
  • sensation de vide
  • confusion
  • pleurs
  • réactions hystériques
  • hypersensibilité ou indifférence aux autres et au monde extérieur
  • sentiment de ne plus avoir rien à perdre
  • nausées
  • vomissements

Cette phase peut, d’après le centre américain Rape Abuse and Inceste National Network4, être organisée selon les réactions suivantes:

  • expressive: agitation, hystérie, attaques de panique, anxiété, crises de larmes…
  • contrôlée: la victime paraît ne pas ressentir d’émotions et peut se comporter comme si rien ne s’était produit, comme si tout « allait bien »
  • choqué/déni: désorientation, difficultés de concentration, à prendre des décisions et à réaliser les activités de la vie quotidienne. La victime peut n’avoir qu’un souvenir diffus de l’agression

La phase d’ajustement vers l’extérieur

Au cours de cette phase, ce que l’on peut observer, généralement, c’est que la personne semble avoir retrouvé ses habitudes de vie. Ceci peut durer de quelques mois à plusieurs années après l’événement. Ce qui peut ne pas se voir, en revanche, mais peut être présent de façon latente, c’est qu’il y a une profonde souffrance intérieure liée au traumatisme.

Sont identifiées, ici, cinq stratégies majeures se manifestant chez la victime, à savoir:

  • minimisation: pense et/ou dit que tout va bien
  • dramatisation: parle souvent, voire constamment, de l’agression
  • déni: refuse de parler du viol
  • explication: la personne qui a subi ce viol analyse ce qui s’est passé, comment elle en est arrivée là, ce qu’elle aurait pu faire ou n’aurait, de son point de vue, pas dû faire… présence d’intenses cogitations mentales.
  • fuite: change un ou plusieurs éléments propres à sa vie tels que, par exemple, son apparence ou son lieu de vie

On note aussi, ici, que d’autres stratégies d’adaptation peuvent voir le jour ici, comme:

  • anxiété perpétuelle
  • peur ou dépression persistante
  • troubles du sommeil (cauchemars répétés, insomnie, terreurs nocturnes, réveils en sursaut…)
  • rêves éveillés
  • dissociation (sentiment de détachement vis-à-vis de son corps)
  • santé affectée
  • irritabilité
  • agressivité
  • crises d’angoisse, attaques de panique
  • délaissement de son apparence physique (forme de déni du corps possible)
  • souvenirs intrusifs et dérangeants (flashbacks)
  • sentiment d’abandon
  • recherche du support familial et/ou social
  • recul philosophique sur la situation
  • automutilation
  • addictions (alcool, drogues dont médicaments, repli dans des pratiques addictives diverses…)

Manière de vivre

Cette phase a été nommée ainsi car, au cours de celle-ci, ce sont certaines manières de vivre de la victime qui peuvent se retrouver perturbées, telles que:

  • les relations sexuelles qui, en général, peuvent devenir plus difficiles (évitement de l’interaction, inhibition de la sexualité, par exemple, en raison de la survenue de pensées intrusives en lien avec le viol)
  • sentiment de sécurité détérioré
  • remise en question de son identité (pour certains, cela a été relaté) et/ou de son orientation sexuelle
  • réticence à s’engager dans de nouvelles relations

Réponses physiologiques

On entend par là les réactions somatiques telles que des douleurs physiques. Qu’il y ait eu une (des) blessure(s) physique(s) ou non au moment du viol, il est apparu au cours de cette étude, avec la mise en évidence de cette phase, que les victimes présentaient un état de santé détérioré dans les mois et années qui suivent. Parmi ces conséquences sur la santé, des symptômes sans qu’aucune cause n’ait pu être identifiée.

Des études ont mis en évidence que l’espérance de vie des personnes souffrant de traumatisme se retrouve diminuée. Dans le cas des violences sexuelles vécues dès l’enfance, il a été observé que, si plusieurs violences étaient associées, jusqu’à 20 ans d’espérance de vie pouvaient se retrouver perdues5 et que plus ce syndrome était traité tôt, plus il y avait des chances d’amélioration des conditions de vie de l’individu.

Peuvent, par exemple, se rencontrer les manifestations suivantes:

  • fatigue
  • maux de tête
  • vertiges
  • douleurs localisées (membres, poitrine, gorge, bouche, zones génitale et/ou anale…) dont au niveau des zones du corps qui ont été localement agressées

La phase de normalisation

Au cours de cette phase, la victime semble « intégrer » au fur et à mesure ce vécu d’agression dans sa vie, avec diminution de l’attention focalisée sur l’événement et ses conséquences. S’observent, alors, une diminution de sentiments tels que la honte et la culpabilité, qui sont généralement présentes et peuvent être très forts dans le vécu émotionnel. La victime semble se blâmer de moins en moins au sujet de cette agression.

L’ensemble des conséquences n’est pas forcément résolu mais une évolution semble, avec le temps et plus de recul, se réaliser. Un soutien présent et de qualité, que ce soit de la part des proches ou de professionnels de la santé peut améliorer encore davantage cette évolution.

Pour les individus qui étaient, davantage, dans une phase de déni, il peut, alors, être important, ici, de parvenir à reconnaître l’impact que le viol a eu dans leurs vies, que ce soit le traumatisme lui-même ou les conséquences traumatiques comme des symptômes post-traumatiques et/ou stratégies qui auraient été utilisées, voire perçues comme utiles pendant un temps, mais ne seraient, au final, pas constructives pour leurs bien-êtres (par exemple l’utilisation de drogues ou ou le retrait social qui s’observent souvent).

Délai et conséquences dans la demande d’accompagnement thérapeutique

A savoir, enfin, que certains individus mettent plus de temps pour faire la demande d’une aide psychothérapeutique. Il a été observé, par Lacey et Roberts6, que moins de la moitié des hommes victimes d’agression sexuelle faisaient la démarche d’entamer une thérapie dans les six mois, avec une intervalle moyenne entre le moment du viol et la recherche d’un thérapeute d’environ deux ans et demi. En ce qui concerne l’étude de King et Woollett’s7, il a été constaté que sur 100 hommes victimes de viol, le délai entre l’agression et le début de la thérapie était, pratiquement, de plus de 16 ans et demi.

Sur le terrain, s’observe aussi, souvent, que quel que soit le sexe, la personne peut fortement repousser le moment de consulter. C’est un processus qui peut faire peur, faisant durer cette période très stressante et douloureuse plus longtemps, laissant une phase de dénégation (souvenir en mémoire, mais mis de côté) ou de déni.

Lorsque les conséquences psychologiques ou dans la vie de l’individu en général deviennent trop pesantes et sources de souffrance, il n’est pas rare qu’il commence, alors, une thérapie. Ceci se voit, aussi, lorsque l’individu est perturbé par des flashs et/ou obsessions autour de l’agression, ainsi que lorsque l’individu souhaite stopper les processus de répétition traumatique dont il peut prendre conscience et dont il ne veut plus être victime ou que d’autres le soient aussi (enfants, proches etc…).

Conséquences possibles pour la santé et la santé mentale suite à un viol

Il est important de rappeler que les conséquences sur la santé à court, moyen et long termes peuvent être graves chez les victimes de viol et d’inceste. Suite à l’énoncé de ces différentes phases, qui nous montrent le long et douloureux processus post-traumatique, nous pouvons faire un focus sur ses répercussions possibles, et finalement, fréquentes, avec une ou plusieurs de ses manifestations dans la vie de la victime.

Nous trouvons, par exemple, les problèmes suivants:

  • troubles psychiatriques
  • addictions (pour 48% des victimes)
  • troubles alimentaires
  • maladies cardio-vasculaires, respiratoires
  • diabète
  • obésité
  • suicides (d’après l’étude, elles seraient 45% à avoir tenté de se suicider)
  • épilepsie
  • troubles de l’immunité
  • troubles gynécologiques
  • troubles digestifs
  • douleurs chroniques
  • risque de mort précoce par accidents

Stratégies sous-jacentes et maintien du traumatisme

En prise à de graves traumatismes, les victimes se retrouvent à développer les stratégies qu’elles peuvent, même si elles tendent à augmenter le cercle vicieux, ceci pour survivre inconsciemment à ce vécu et à leur mémoire traumatique. Ces dernières peuvent leur faire revivre de façon identique ou quasi identique ce qui a été subi, comme une « torture infernale » qui paraît sans fin.

Ces stratégies telles que les conduites d’évitement ou à risque dissociantes, peuvent être destructrices et favoriser des amnésies traumatiques (dans 34% des cas). Si cette mémoire traumatique n’est pas traitée de façon adaptée, ce traumatisme et ces stratégies risquent, comme on l’a vu, de fortement impacter leurs santés et leurs qualités de vie, de même que les exposer à des phénomènes de revictimisations.

Ainsi, 7 victimes sur 10 auraient subi des violences sexuelles à répétition.

Trouver des solutions

L’accompagnement des syndromes post-traumatiques, et notamment liés à des viols et/ou incestes, est possible.

Le traitement des traumatismes bénéficie d’avancées majeures dans le champ de la santé mentale. Des approches telles que les thérapies comportementales et cognitives, la Somatic Experiencing(c) de Lévine (approches auxquelles, entre autres, je me réfère), ou encore l’EMDR (thérapie faisant intervenir les mouvements occulaires), prouvées, également, pour leur efficacité dans le cadre du traitement du syndrome de stress post-traumatique, peuvent aider à prendre le recul nécessaire et adapté, ainsi qu’à ne plus subir le traumatisme ainsi que les conséquences physiques et psychologiques, on le voit majeures et pouvant être très graves, liées à ce dernier.

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Pour plus d’informations ou si vous désirez entreprendre une psychothérapie sur Castanet-Tolosan (proche de Toulouse) ou en visio, vous pouvez contacter Laëtitia Pirrello-Parnot, psychologue et psychothérapeute, au 06.51.85.84.88 pour prendre rendez-vous. D’approche multiréférentielle intégrative, elle accompagne depuis des années des personnes souffrant de ces troubles en prenant soin de proposer un suivi personnalisé et adapté à chaque personne en fonction non seulement de ses difficultés et de ses objectifs mais aussi de son environnement.

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Pour prendre rendez-vous sur sa page de réservation sur Doctolib

Sécurisé, connaissance directe des disponibilités et possibilité d’être prévenu avant chaque rendez-vous.

Sources

1: INSEE-ONDRP, enquêtes Cadre de vie et sécurité de 2010 à 2013.

2: rapports 2014 de l’UNICEF et de l’OMS.

3: Burgess, Ann Wolbert et Lynda Lytle Holmstrom, « Rape Trauma Syndrome » [archive]Am J Psychiatry 1974;131:981-6. DOI:10.1176/appi.ajp.131.9.981

4: http://www.rainn.org/get-information/effects-of-sexual-assault/rape-trauma-syndrome 

5: SALMONA M., Le livre noir des violences sexuelles, Dunod, 2013.

6: Lacey HG et Roberts R, « Sexual assault on men » International Journal of STD and AIDS 1991;2:258-260.

7: King, M., & Woollett, E. (1997). « Sexually assaulted males: 115 men consulting a counseling service. » Archives of Sexual Behavior, 26, 579-588.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatique_après_un_viol

https://www.paris-coaching-emotionnel.fr/psychologue-viol

https://www.liberation.fr/debats/2015/03/02/violences-sexuelles-faites-aux-enfants-une-urgence-humanitaire_1212489/

Inceste: une plateforme d’écoute téléphonique accessible aux victimes

* child abuse: abus d’enfants

Libérer la parole

Des années de vécu d’inceste dans le secret, la honte et l’injustice. La parole se libère mais a encore besoin de se libérer. Dans le cadre familial ou avec son entourage, il est, généralement, très difficile de s’exprimer et de mettre des mots sur ce qui a pu se passer.

Aller consulter un spécialiste qui pourra accompagner ce processus de reconstruction peut s’avérer nécessaire, mais aussi, prendre du temps, après, souvent, des périodes où, c’est tellement impactant pour le psychisme, que la personne n’ose en parler et se retrouve enfermée dans un lourd secret.

Des voix se sont élevées

Ces dernières années, des voix se sont élevées médiatiquement. Il y a eu le mouvement #MeTooInceste, Balance ton porc ou encore le livre « La Familia Grande », de Camille Kouchner, dans lequel elle faisait part de son histoire et de celle de son frère jumeau, ce dernier ayant été agressé sexuellement par son beau-père.

De nombreuses personnalités médiatiques et individus de la population en général ont voulu partager leurs témoignages, montrant que ces actes sont fortement répandus et qu’il faut agir. Tel le rugbyman Sébastien Boueilh, la chanteuse Mai Kan ou encore l’animatrice Flavie Flament. Il est souvent inimaginable de penser que ces violences touchent autant d’enfants, et pourtant. Même peu, ce serait trop. La réalité est que, malheureusement, elle touche de nombreux enfants, impactant leurs vies, et également, leurs familles, qu’elles soient dans le déni ou non.

Une réalité dramatique

D’après les chiffres récents, au moins 160 000 enfants, chaque année, subirait en France des violences sexuelles et c’est sans compter tous ceux qui ne l’ont pas déclaré ou n’ont pas osé, ce qui dans ces situations est très fréquent.

Chaque année, au moins 160 000 enfants subissent des violences sexuelles.

Il y a, encore, beaucoup de travail (et d’actions!) à fournir pour aider les victimes et faire en sorte que ce type de situations ne se reproduise plus. Il s’agit, cela a été observé, entre autres, d’une problématique familiale, qui, ce n’est pas obligé, mais arrive, peut se répéter sur plusieurs générations, dans un schéma de répétition traumatique. Et il est essentiel d’aider les victimes à se reconstruire, pour eux-mêmes pour commencer, et c’est aussi partagé par certains d’entre eux, pour que ce fléau cesse.

Oser en parler fait partie de ce qui aide en ce sens. Certains portent, aussi, plainte, quels que soient leurs objectifs, malgré les difficultés de cette démarche. Et après l’éprouvante libération de la parole dans le cadre familial et/ou social, la violence de cette procédure judiciaire est souvent relaté.

Certains s’y accrochent comme un acte essentiel dans leurs reconstruction. Elle devrait, également, leur être facilitée et, toujours, s’accompagner de bienveillance. Un accompagnement de qualité à ce niveau, avec une prise en considération bienveillante et juste de leurs paroles est aussi un droit et un devoir qu’il s’agit de faire exister. Des efforts réels sont réalisés, mais les avancées sont nécessaires sur tous les plans.

Conséquences traumatiques

Beaucoup de victimes ont une telle conscience de l’horreur qu’elles ont vécu, et en ont une telle empreinte, qu’elles développent une forte empathie qui fait qu’elles ne reproduisent pas (cette idée est elle-même, pour elles, horrible). Beaucoup font, c’est essentiel pour elles, en sorte d’aider à ce que cela ne se reproduise pas et n’arrive à d’autres (associations, porter plainte…). Ont les voit, ainsi, agir en matière de prévention ou dans des actions d’aide suite et face à la violence, sexuelle et/ou de toutes autres formes.

Certains, restent, malheureusement, englués dans cette problématique et ont aussi besoin de l’aide nécessaire pour que ces actes ne se reproduisent plus. Les conséquences sont bien réelles, sources de souffrance et, souvent, aussi malheureusement dévastatrices pour la victime et peuvent l’être, aussi, pour d’autres potentielles victimes (des répercussions logiques des traumatismes et parfois, d’autres incestes ou violences sur des proches…). D’où, l’importance d’amener une aide de qualité à tous ceux qui traversent ce type d’épreuves.

Plateformes d’écoute des témoignages d’inceste

Désormais, cela peut être utile et important d’en avoir connaissance, pour inciter les victimes d’inceste à témoigner, deux lignes téléphoniques sont accessibles du lundi au vendredi pour le moment, entre 10h et 19h, à savoir:

  • le 0805 802 804 (pour la France métropolitaine)
  • le 0800 100 811 (pour l’Outre-mer)

Améliorer l’accompagnement des victimes

Un des buts de cette démarche est d’améliorer l’accompagnement psychologique des individus puis de mettre en place une politique nationale de protection des victimes.

En appelant ce numéro dédié, Edouard Durand, coprésident de la Ciivise (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) explique que les victimes pourront être « entendues par des écoutants expérimentés, en mesure de décrypter les mécanismes des violences sexuelles et la stratégie de l’agresseur, qui connaissent l’impact traumatique qu’elles ont. Des écoutants qui pourront les orienter si elles ont besoin d’une aide, psychologique, sociale ou juridique ».

Les personnes ayant été victimes de ces situations peuvent aussi envoyer leurs témoignages par écrit, si elles le préfèrent (cf. les modalités précisées, ici, sur le site de la Ciivise).

Ne pas rester impuissant

Les victimes pourront, par ailleurs, apporter un retour sur la mise en place de cet accompagnement, sous la forme d’un questionnaire pouvant être rempli, faisant le point sur les mécanismes des violences sexuelles, leurs conséquences et les réponses sociales et/ou judiciaires qui ont été apportées.

Il peut, aussi, bien-sûr, s’avérer important, lorsqu’elles le sentent ou parce que la souffrances ou les blocages dans leurs vies se font trop pesantes et envahissantes, de consulter un ou une psychologue qui pourra prendre le temps avec elles de les écouter dans leurs histoires, qui elles sont, leurs blessures et de les aider à se reconstruire, là où l’aide n’a souvent pas été tellement présente ou exceptionnelle. Ne plus subir ce vécu peut alors être possible, quels que soient le temps et les formes d’aide dont chaque personne aura besoin.

Le savoir peut être un début d’espoir et d’action, étape nécessaire vers une sortie de ce qui est un cauchemar psychique bien réel.

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