Abus sexuels

abus sexuel inceste viol mineur enfant ado adolescent violé violée violation contrainte violence manipulation manipulateur emprise silence honte humiliation force culpabilité père mère adulte famille espoir thérapie psychologue psychothérapeute psychothérapie thérapie toulouse

Qu’entend-on par abus sexuels ?

Il s’agit de toute contrainte (visuelle, verbale ou psychologique) ou de tout contact physique employés par un individu sur un autre individu (enfant, adolescent, adulte) en vue d’une stimulation sexuelle, la sienne ou celle d’une tierce personne. Il peut s’agir, notamment, d’inceste (d’un parent envers son enfant, d’un grand-parent, d’un oncle, d’une tante,d’un membre de la fratrie…) ou encore de viol. Il faut savoir que tout abus constitue une violation de l’intégrité de la personne qui la subit. Que celui-ci soit physique ou psychologique. Cette violation engendre un intense traumatisme qui provoque de profondes blessures chez la personne qui s’est retrouvée victime de tels actes.

Voyons plus en détail le type de contraintes dont l’abuseur peut user :

  • La contrainte visuelle : regard insistant sur certaines parties du corps, se dévêtir, se montrer nu, utilisation de matériel pornographique, pratiquer un acte sexuel à la vue d’une autre personne sans que cette dernière ne le désire.
  • La contrainte verbale : sollicitation sexuelle directe, usage de termes sexuels, insinuation, séduction subtile à l’égard d’une personne qui ne le désire pas.
  • La contrainte psychologique : violation entre le physique et le sexuel (ex : intérêt excessif pour le développement physique d’un enfant ou d’un adolescent, lavements répétés,…) ou entre le relationnel et le sexuel (par exemple: un intérêt excessif pour la sexualité de son enfant).
  • La contrainte physique : plus ou moins poussée, cela peut aller de baisers au viol génital, anal ou oral, obtenu de quelque manière que ce soit, par la force ou non. Il y a contrainte physique également dans les situations suivantes : attouchements du corps à travers les vêtements, attouchements ou pénétrations manuels, simulation de rapports sexuels, contact génital, … A savoir qu’il y a violation que l’acte soit obtenu avec usage de la force ou non et que ce soit réalisé avec ou sans pression psychologique ou affective.

Comment l’agresseur se comporte avec sa victime?

On peut noter généralement chez l’agresseur l’utilisation d’un processus qui se compose en quatre étapes (processus qui correspond à une stratégie perverse) :

  • Développement de l’intimité ainsi que du caractère confidentiel et privilégié de la relation : cette phase, plus ou moins longue, vise à mettre en confiance la future victime.
  • Interaction verbale ou contact physique apparemment « convenable » : il peut s’agir d’embrassades « amicales », de caresses de certaines zones du corps comme par exemple les cheveux, de confidences à caractère sexuel… Généralement la victime n’a pas peur et ne se doute de rien. Et pour cause. Dans 29% des cas, il s’agit d’un membre de la famille. 60% des abus font intervenir un familier ou un ami. 11% des abus sont commis par un inconnu.
  • Interaction sexuelle ou contact sexuel : la victime se retrouve sidérée, figée, tétanisée, pétrifiée, incapable de réagir. L’abuseur agit consciemment sur sa victime.
  • Continuation de l’abus et obtention du silence de la victime au moyen de manipulations diverses (culpabilisation, honte, menaces, violences physiques et psychologiques pour maintenir le silence par la peur des représailles, fait référence à des privilèges, au lien qui peut les unir pour se protéger de toute dénonciation, joue sur les sentiments).

Souvent, le secret absolu est gardé très longtemps, parfois toute la vie. La manipulation employée par l’agresseur (provoquant une peur et une honte intenses) joue un rôle très important dans ce silence. La victime met aussi parfois beaucoup de temps pour réaliser qu’elle a été abusée. Sans compter sa peur de détruire sa famille et des conséquences possibles en dénonçant son agresseur. Elle se retrouve piégée, profondément seule et apeurée sans entrevoir aucune solution.

Il arrive que la victime continue comme si de rien n’était, sans que les abus ne s’arrêtent forcément ; se trouvant sous l’emprise de l’abuseur, sous sa domination. Un des problèmes – accentuant le cercle vicieux mais dû à la situation d’emprise- est que le fait de garder le silence a pour conséquence de renforcer le mépris qu’à la victime d’elle-même ainsi que le sentiment de honte ; déjà fortement présents du fait de l’abus. Elle se voit souvent comme souillée à vie. La confiance et l’estime de la victime s’en retrouvent fortement touchées ainsi que sa confiance en la vie et vis-à-vis des autres, du monde extérieur.

abus sexuel inceste viol mineur enfant ado adolescent violé violée violation contrainte violence manipulation manipulateur emprise silence honte humiliation force culpabilité père mère adulte famille espoir thérapie psychologue psychothérapeute psychothérapie thérapie toulouse homme femme couple mariage époux petit ami peur

Sortir de cet enfer…

Le premier pas vers la guérison, à savoir en parler à une tierce personne, famille, ami et/ou spécialiste est nécessaire mais souvent profondément difficile. Il n’est pas rare que des symptômes soient apparus au cours de cette période de silence ainsi qu’au moment de la prise de conscience de la nécessité d’en parler et de réaliser un suivi thérapeutique. On peut voir apparaître, entre autres, chez la victime des dépressions, des troubles anxieux (attaques de panique, phobies,…), des troubles sexuels, relationnels, des angoisses difficiles à gérer. Tout ceci a pour conséquence d’accentuer sa souffrance et son impression de ne pas pouvoir s’en sortir malgré ses tentatives pour continuer de vivre malgré tout.

La victime aimerait souvent oublier ce qui s’est passé, ne jamais avoir vécu ce drame. Le déni n’est pas rare (ex. : « Cela n’a pas pu m’arriver », « Il n’a pas pu me faire cela »). On peut observer aussi de profondes tristesses, d’intenses colères, un profond sentiment de solitude, d’impuissance ou encore de trahison. Aussi, il n’est pas rare que la victime entre dans des comportements autodestructeurs (boulimie, scarification, tentatives de suicide…) en raison, notamment, de l’intense charge émotionnelle négative (envers elle et/ou les autres) qui a besoin d’être gérée.

 

Malgré les difficultés

En parler est difficile pour la personne abusée car c’est à chaque fois très coûteux émotionnellement pour elle. En tentant d’oublier, de tourner la page, elle avait essayé de construire un certain équilibre, par exemple avec ses proches. Lorsqu’elle décide d’en parler, elle a peur de rompre cet équilibre qui est, en réalité, factice car basé sur un non-dit, sur une situation taboue.

D’autant plus qu’il n’est pas rare que certains proches à qui elle aurait pu souhaiter en parler, soucieux de leur tranquillité ou dubitatifs quant à ce qu’elle confie, l’accusent de mentir, d’exagérer ou de réveiller le passé, lui incitant à oublier non sans conséquences psychologiques réelles.

Il arrive aussi que la victime soit considérée injustement comme responsable de l’abus, alors qu’elle s’est retrouvée prise au piège par un adulte, souvent vu comme de confiance par cette dernière et/ou par les proches. Dans le cas d’un abus dans le cadre d’une institution (école par exemple), il est à noter que pour éviter tout scandale, la reconnaissance de tels actes peut être évitée ; ce qui est d’autant plus destructeur pour la victime.

 

N’abandonner aucun espoir et reprendre sa vie en main

Aussi, malgré cet intense sentiment d’impuissance qui est tout à fait normal chez la personne victime d’abus, il est important que cette dernière n’abandonne pas tout espoir d’aller mieux, d’exister de nouveau sans cette honte et cette peur de nouveaux abus. Il est possible et important d’apprendre à reprendre confiance en soi, en la vie, aux autres tout en sachant se protéger des risques éventuels.

Retrouver du plaisir dans les activités de tous les jours, dans les relations aux autres, dans le rapport à soi-même mais aussi, ce qui est souvent mis à mal, s’épanouir dans sa sexualité est difficilement envisageable pour la personne abusée mais il faut savoir que c’est réalisable grâce à un travail thérapeutique sur soi et sur ce vécu traumatisant. Envisager de réaliser une thérapie est un pas non négligeable qui peut aider la victime à revivre, à sortir de la peur et de la honte. Entreprendre ce travail sur soi représente une étape essentielle, reconstructrice, permettant de reprendre sa vie en main et de pouvoir, enfin, se libérer pleinement du mal-être profond engendré par un tel traumatisme.

 

* ~ * ~ *

Pour plus d’informations ou si vous désirez entreprendre une psychothérapie sur Castanet-Tolosan (proche de Toulouse) ou en visio, vous pouvez contacter Laëtitia Pirrello-Parnot, psychologue et psychothérapeute, au 06.51.85.84.88 pour prendre rendez-vous. D’approche multiréférentielle intégrative, elle accompagne depuis des années des personnes souffrant de ces troubles en prenant soin de proposer un suivi personnalisé et adapté à chaque personne en fonction non seulement de ses difficultés et de ses objectifs mais aussi de son environnement.

* ~ * ~ *

Pour prendre rendez-vous sur sa page de réservation sur Doctolib

Sécurisé, connaissance directe des disponibilités et possibilité d’être prévenu avant chaque rendez-vous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *