Arrêter de stresser

Du stress?


Ensemble des réactions d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de son environnement, le stress est inhérent à la vie. Dans une certaine mesure, avec une certaine manière de le vivre et de le percevoir, il peut être acceptable et avoir sa fonction dans la possibilité de développer ses capacités.

Or, voilà, il s’invite assez souvent dans la vie et, selon notre manière de vivre la situation nous sortant de notre zone de confort, ainsi que la répétition de ce phénomène, les impacts peuvent être pesants et même nocifs sur notre bien-être et notre santé.

Il s’agit, donc, d’un sujet essentiel à prendre en considération lorsqu’un individu nous fait part qu’il éprouve des difficultés dans sa vie.

Il peut toucher toutes les sphères de notre vie: professionnelle, personnelle, sociale…

Enfant, adulte, à la retraite, en couple, en solo, en famille, …

Les occasions de ressentir du stress ne manquent pas, ce qui fait qu’il prend de la place dans de nombreuses vies, et pour certains, de (trop) nombreuses fois.

Les occasions de stresser ne manquent pas

Généralement, lorsque nous connaissons une situation, avons l’habitude de la gérer tranquillement, ou sommes enthousiastes et optimistes à l’idée de la vivre, le stress désagréable et toxique n’a pas lieu d’être, ne se ressent guère ou passe plutôt rapidement. Mais, il n’est pas toujours facile d’être positif à l’idée de vivre une situation particulière, qu’elle soit nouvelle ou déjà connue.

Parmi ces situations stressantes, ont pu être mis en avant, par le professeur Henri Laborit les causes suivantes:

  • la nouveauté
  • la frustration
  • les conflits
  • les traumatismes

Les effets du stress sur la santé

Le stress génère de la peur et des incertitudes, des formes de conflits intérieurs également, qui influent sur le comportement ainsi que la physiologie de l’individu, et plus largement, de l’animal. L’organisme sécrète, alors, des hormones pour mobiliser le cerveau et les muscles, et ainsi réagir, comme en situation de survie, pour l’auto-préservation.

Parfois, même, c’est justement parce qu’on la connaît déjà sous un certain angle, vécu par soi-même, son entourage ou d’autres plus lointains, qu’on l’anticipe négativement. On appelle cela une anticipation anxieuse. Et c’est très fréquent! Le stress semble monter et ne pas nous quitter, ou à certains moments. Et à chaque fois, il nous tiraille de nouveau lorsque l’on n’est plus occupé ou qu’on a une association d’idées qui nous y fait penser.

En somme, on ressent de la douleur ou de l’inconfort avant même que la situation ne se soit produite. Pour assez souvent se dire, après coup, que ce n’était pas si horrible. Mais à chaque fois ce même refrain! On se dit qu’on n’y arrive vraiment pas à vivre les choses autrement et qu’on en a marre! Et c’est normal! Nous ne sommes pas, spécialement, faits pour vivre trop souvent des situations stressantes et, d’autant plus, lorsqu’elles sont fortes en intensité! On frôle ou tombe alors directement dans l’épuisement!

Les trois phases du syndrome de stress

D’après Hans Selye, le syndrome de stress évolue en suivant trois stades successifs, qui sont les suivants:

  1. “Réaction d’alarme”: mobilisation des forces de défense
  2. “Stade de résistance”: adaptation à l’agent stressant
  3. “Stade d’épuisement”: est inexorablement atteint lorsque l’agent stressant est suffisamment puissant et dure dans le temps.

Suite à cela, en fonction, notamment, des ressources de l’individu, on peut observer une éventuelle phase de récupération, où peut se jouer, notamment la résilience. La résilience est une capacité à se reconstruire suite à un événement potentiellement traumatisant.

Pour certains, la marque de l’épuisement lié à un stress envahissant, ce sera le burn-out, pour d’autres la crise de couple ou une grosse perte d’énergie voire une dépression! Avec parfois, des effets en chaîne. Une des dimensions, alors impactée, se répercute sur une ou plusieurs autres dimensions.

Troubles chroniques

Le corps tendu, consciemment ressenti ou inconsciemment présent, ce stress chronique ou plus bref mais trop intense, peut s’accompagner de contractures musculaires, blessures, maux divers et variés (migraines, troubles digestifs, problèmes de peau, soucis de concentration, de mémoire…).

Et la confiance en soi n’est pas en reste! Car, se sentir souvent dépassé ainsi, ne nous renvoie pas forcément un bon message et une bonne image de nous-mêmes!

D’où, une fois de plus, une bonne raison de s’en occuper et d’apprendre à être plus à l’aise face à des situations qui, d’habitude, nous auraient déstabilisés et mis à mal! Surtout, et le terrain en thérapie le montre, que c’est possible!

Tout apprentissage dans un sens, tout conditionnement reçu dans notre parcours de vie, peut donner cours à réapprendre autrement, de manière plus constructive et proactive. Et donc, que ce qui nous était difficile devienne, avec les prises de conscience et le temps (de pratique progressive), plus facile jusqu’à être un automatisme; à savoir, de nouvelles bonnes habitudes de réaction et d’adaptation.

“Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais le jugement qu’ils portent sur ces choses.”, Epictète.

Des améliorations possibles pour plus de bien-être

La façon de vivre sa vie s’en trouve, alors, beaucoup plus fluide, directe et sereine. Avec plus de confiance en soi et en l’avenir. On peut être réfléchi, sans, toutefois, tomber dans le piège d’un mental sur-agité, sur-inquiété et, fréquemment, en raison de cela, hyper-vigilant. Le corps n’en subit plus, non plus, autant, les effets épuisants et fragilisants.

C’est souvent, d’ailleurs, très agréable pour tout le monde de voir la personne, qui a appris à gérer son stress (comme on dit dans le langage courant) ou plus précisément, à vivre une situation qui d’habitude lui coûtait ou le rendait malade, sous un autre angle et sans tout l’inconfort ou la souffrance d’un stress mal géré.

Pour conclure

Des étudiants qui stressent pour leurs examens aux parents qui stressent pour leurs enfants, aux personnes qui dans leurs professions stressent pour ce qu’ils y ont à faire (projets à finir, prises de parole en public, sentiment d’imposteur, peur de perdre leur emploi, des réprimandes…), c’est un cas de figure fréquent et des solutions existent.

Voir le soulagement, plus de facilité et, aussi, que les personnes le ressentent profondément, montre que cela vaut le coup de viser ce changement de vécu.

Parfois, même, il devient urgent de solliciter de l’aide car ce schéma devient infernal ou présent depuis tellement de temps que c’est devenu comme une « seconde nature ». Alors, autant ne plus le subir!

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Pour plus d’informations ou si vous désirez entreprendre une psychothérapie sur Castanet-Tolosan (proche de Toulouse) ou en visio, vous pouvez contacter Laëtitia Pirrello-Parnot, psychologue et psychothérapeute, au 06.51.85.84.88 pour prendre rendez-vous. D’approche multiréférentielle intégrative, elle accompagne depuis des années des personnes souffrant de ces troubles en prenant soin de proposer un suivi personnalisé et adapté à chaque personne en fonction non seulement de ses difficultés et de ses objectifs mais aussi de son environnement.

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