Charge mentale, fatigue émotionnelle : pourquoi la thérapie en visio peut devenir un espace vital

“Je fais tout. Tout le temps. Mais je n’ai plus de place pour moi.”

Ce constat, je l’entends très souvent en début de suivi. Et même si je reçois aussi des hommes ou toute personne souffrant de charge mentale pour de multiples raisons, je voulais traiter ici d’un de cas de figure malheureusement encore très présent : mères, salariées, entrepreneures, aidantes, partenaires, amies… celles qui portent tout ou beaucoup, tout le temps, sans jamais déposer ce poids.

Et c’est précisément là que la thérapie, notamment en ligne, devient une réponse juste et accessible.
Un espace qui s’adapte à votre réalité, qui vous permet de souffler, de vous retrouver, sans avoir à traverser la ville, sans avoir à justifier un déplacement de plus.

Les mamans qui le font souvent prévoient ce temps quand les enfants sont gardés mais cela arrive – plus exceptionnellement mais ça a pu arriver- aussi quand il sont présent du moment qu’elles et moi pouvons parler sans être déconcentrées, selon si un partenaire est présent ou si les enfants sont assez autonomes pour que le parent qui a besoin d’un moment pour lui puisse le faire. L’objectif est de se sentir libre de parler de tout ce qui nous passe par la tête, d’avoir un temps (45 minutes une fois par semaine ou tous les 15 jours) pour soi dans le tumulte du quotidien.

L’objectif est de pouvoir avoir un espace « soupape » pour mieux gérer tout ce qui se subit d’habitude; et ne serait-ce qu’extérioriser, retrouver sa place.


La charge mentale : un phénomène invisible mais épuisant

La charge mentale, ce n’est pas juste “avoir beaucoup à faire”.
C’est penser à tout, tout le temps, pour tout le monde, en oubliant ses propres besoins.

Ce que cela provoque à long terme :

  • Une fatigue émotionnelle permanente
  • Une sensation de surchauffe intérieure
  • Un sentiment de perdre pied
  • Une perte de sens, parfois accompagnée de culpabilité

Et souvent, cela passe inaperçu de l’extérieur (ou avec des moments de fatigue, d’irritation ou de détachement): tout fonctionne encore… mais dedans, ça s’effondre doucement.

J’ai accompagné en visio de nombreuses femmes dans ce type de situation. Certaines avaient mis des années à consulter, parce qu’elles pensaient qu’il fallait “tenir bon”. Elles ont découvert que commencer une thérapie, même à distance, c’était en réalité poser un acte de respect envers elles-mêmes.

Une d’entre elle m’avait même dit: « Je n’arrête pas de m’occuper des autres depuis des années: mon mari, mes enfants, mes proches, mes patients…: je vais maintenant m’occuper de moi! ». Ce qu’elle a fait et continue de faire depuis qu’elle a compris beaucoup mieux les dynamiques familiales et internes qui avaient été à l’origine de son épuisement qui prenait notamment l’allure de troubles anxieux, alimentaires.


La thérapie en visio : un espace pour respirer… enfin

Quand la vie ne laisse que peu d’espace, la visio devient un accès simple et souple à un accompagnement profond.

En visio, vous pouvez :

  • Vous poser dans un endroit calme chez vous ou ailleurs (certaines -de ce que j’ai pu voir dans ma pratique- le font chez elle, ou même dans le calme de leur voiture stationnée ou d’un moment à côté de leur travail à leur pause déjeuner).
  • Ne pas perdre de temps en déplacement
  • Organiser votre suivi à des moments compatibles avec votre quotidien
  • Créer un espace qui est vraiment à vous, semaine après semaine

Ce que me disent souvent ces patientes :
“C’est la première fois depuis longtemps que je m’autorise à être écoutée, sans devoir être forte ou utile pour quelqu’un.”

Et cette reconnaissance de leur besoin intérieur est souvent le début d’un changement durable. Importante et une étape clé pour la suite.


Revenir à soi, en douceur

Dans un cadre thérapeutique bienveillant, nous explorons :

  • Ce qui vous épuise réellement
  • Ce que vous portez depuis trop longtemps
  • Ce que vous avez besoin de poser ou de déléguer
  • Ce qui est à reconstruire pour vous, dans le respect de votre rythme

Je propose une approche intégrative, alliant écoute active, thérapies émotionnelles, outils de recentrage, et parfois simplement un espace où tout peut exister sans devoir être “géré” immédiatement.


Comment se passe une séance à distance ?

  • 45 minutes environ, en visio, dans un espace calme (prévoyez 50 minutes le temps de terminer)
  • Un cadre confidentiel, sécurisé, sans jugement
  • Une relation qui se construit dans la régularité, même depuis chez vous

Pas besoin de “savoir ce que vous allez dire” : on commence là où vous en êtes. Si besoin et si vous avez du mal à vous y retrouver (parce que l’on peut être parfois perdu.e avec tout ce qui nous arrive ou nous retrouvons souvent à gérer: que ce soit concrètement, émotionnellement et nerveusement), je vous aide en explorant cela avec vous.


Prendre un rendez-vous en visio

Vous pouvez réserver une consultation directement via Doctolib.
Je propose des séances que je vous invite à adapter à votre emploi du temps et à votre réalité du moment.

🔗 Prendre rendez-vous ici

Et si vous avez une question, n’hésitez pas à m’écrire via la messagerie Doctolib et sinon, à prendre directement rendez-vous sur Doctolib.


Offrez-vous un espace qui sera le vôtre et vous aidera à lâcher ce qui doit être

Il n’est pas nécessaire d’attendre que tout s’effondre pour demander de l’aide.
Parfois, commencer une thérapie, c’est simplement reprendre rendez-vous avec soi-même. Pour mieux continuer sans se perdre.

Et si c’est ce dont vous avez besoin maintenant, la visio peut devenir votre premier pas vers un mieux-être profond.

Je suis là pour vous accompagner.

Vivre à l’étranger et se sentir seul : comment la thérapie en ligne peut vous aider

“Je devrais être heureux.se ici… mais parfois, je me sens perdu.e, isolé.e. Et je n’ose pas trop en parler autour de moi.”

Ces mots, je les ai entendus de nombreuses fois au fil des séances.
L’expatriation — qu’elle soit choisie avec enthousiasme, décidée en couple, ou imposée par le travail — peut bouleverser bien plus que le quotidien : elle touche au cœur, à l’identité, aux repères, aux émotions profondes.

Et c’est souvent quand la réalité s’installe, après les premières semaines ou mois, que l’on se rend compte à quel point cela peut, parfois, être difficile d’aller bien loin de chez soi, loin des siens, de sa langue, de ses habitudes… même quand tout semble « bien se passer », et qu’il n’est pas obligé de mal le vivre en soi et encore moins dans la durée.


L’expatriation, un défi émotionnel sous-estimé

Beaucoup d’expatriés ou de personnes en déplacement prolongé vivent une forme de solitude intérieure, parfois difficile à nommer.

Cela peut se traduire par :

  • Un manque de repères émotionnels (décalage culturel, rythme de vie, absence de soutien immédiat)
  • Des moments de repli, voire d’isolement affectif
  • Des doutes sur sa place, ses choix, son avenir
  • Des conflits de couple ou des tensions familiales
  • Une forme de lassitude intérieure, malgré les apparences

Et pourtant, peu de personnes osent en parler.
Elles ont souvent cette impression : “J’ai choisi cette vie, alors je n’ai pas le droit de me plaindre.”

Au fil de ma pratique, j’ai accompagné plusieurs personnes vivant à l’étranger — parfois dans des contextes professionnels très exigeants ou isolés — qui m’ont confié à quel point il était précieux pour elles d’avoir un espace thérapeutique en langue francophone, en l’occurrence, dans ma pratique en ligne actuelle, où elles pouvaient enfin poser ce qu’elles n’osaient pas nommer autour d’elles.
Ce travail en visio leur a permis de traverser des passages intérieurs importants, tout en restant ancrées dans leur quotidien.


Une psychothérapie en visio pour poser ses valises… intérieurement

Ce qui est positif, c’est que la thérapie en ligne offre un cadre confidentiel, stable, sécurisant, où que vous soyez dans le monde.
En tant que psychologue clinicienne, j’accompagne régulièrement des personnes vivant à l’étranger ou en transition géographique, que ce soit à Dubaï, à Montréal, en Asie, en Afrique, en Europe ou, on n’y pense pas toujours, mais aussi, car cela est aussi un vrai besoin, dans des zones rurales isolées.

Ce que permet la visio :

  • S’exprimer en français, dans sa langue maternelle (ce qui change tout dans le travail émotionnel et peut le faciliter grandement)
  • Ne pas attendre un retour en France pour commencer un accompagnement
  • Se sentir soutenu·e dans un rythme de vie parfois très différent
  • Maintenir un lien thérapeutique même en cas de déplacements (c’est parfois dans ce type de périodes dans sa vie qu’on peut aussi avoir besoin de parler, de se sentir compris et de régler certaines problématiques en cours ou qu’on s’apprête à retrouver)

Un espace pour vous recentrer

Dans ce type de thérapie, on explore à votre rythme ce qui vous traverse :

  • Les déracinements intérieurs
  • Le besoin de reconstruire une stabilité personnelle
  • Le sens que vous voulez redonner à cette étape de vie
  • La gestion des émotions, des tensions relationnelles, ou du sentiment d’isolement

Aussi, une personne que j’ai accompagnée en visio, installée à l’étranger avec sa famille depuis plusieurs années, m’a partagé à quel point les séances lui permettaient de “retrouver un ancrage émotionnel, une vraie soupape de libération de ce qui la mettait en difficulté” dans un quotidien où tout bougeait très vite.
Ces mots m’ont marquée, car ils illustrent ce que je cherche à donner à chacun : un lieu d’apaisement et de reconstruction, même à des milliers de kilomètres.

C’est aussi un espace pour faire le point, souffler, se reconnecter à soi, sans culpabilité, sans pression, sans avoir à tout expliquer à l’entourage.


Comment se déroule une séance à distance ?

Les consultations se font en visio, via une plateforme simple et sécurisée.
Vous avez simplement besoin :

  • D’une connexion internet stable
  • D’un endroit au calme pour vous poser pendant environ 50 minutes
  • De votre disponibilité intérieure

Et je suis là, de l’autre côté de l’écran, avec la même présence, la même écoute, que dans mon cabinet.


Vous n’êtes pas seul.e, même à l’autre bout du monde

Prendre soin de vous, même loin de chez vous, est possible, utile et même, je dirais, nécessaire. Et cela peut prendre la forme d’une psychothérapie d’où que vous soyez en ligne.
Parfois, c’est, d’ailleurs, même plus facile de commencer ce travail à distance, parce qu’on se sent encore plus libre de parler sans crainte d’être jugé.e, de là où on a l’habitude d’être et de se mouvoir.


Prendre rendez-vous à distance

Je propose des consultations en visio via Doctolib, en toute confidentialité.
📍 Où que vous soyez dans le monde, vous pouvez réserver une séance en quelques clics.

Tout se fait, de façon sécurisée via Doctolib, que ce soit la prise de rendez-vous, le règlement, la séance, si vous avez besoin de me contacter ou pour tout document que j’aurais à vous remettre.

Tout est là aussi plus simple et à retrouver dans un endroit précis, mutualisé entre vous et moi.

🔗 Réserver une séance en visio


Et si ce que vous vivez n’était pas une faiblesse, mais un passage ?

Loin d’être un signe d’échec, le fait de se sentir en difficulté à l’étranger est souvent une opportunité.
Une chance de mieux se connaître, de mieux s’écouter, de poser des fondations solides pour la suite.

Et si c’est le moment pour vous de commencer ce chemin, en fonction de nos disponibilités mutuelles et quand vous le sentirez, je serai là.

Thérapie en ligne : est-ce aussi efficace qu’une thérapie en cabinet ?

“Est-ce que ça marche vraiment, les séances en visio ? Est-ce que je vais réussir à me livrer ? À me sentir en confiance ?”

Ce sont des questions que j’entends régulièrement, et elles sont totalement légitimes. Depuis plusieurs années maintenant, je propose des consultations à distance, en visio, avec des personnes vivant en France et que cela arrange soit par préférence soit en raison de leurs problématiques concrètes (pas dans la même région mais souhaitant faire une thérapie avec moi préférentiellement, transports peu accessibles, peu de temps libre, maman solo…) ou psychologiques (agoraphobie par exemple). J’accompagne aussi régulièrement à distance des personnes vivant à l’étranger (pour un voyage ou déplacement professionnel long séjour, digital nomads, expatriés…), ou des personnes dans un schéma hybrides qui décident de faire les deux selon leur mode de vie.

Et la réponse est simple : oui, la thérapie en ligne est aussi efficace qu’en présentiel, à condition qu’elle soit bien encadrée, dans une relation thérapeutique claire, contenante et adaptée à vos besoins.

Mais pour que vous puissiez vraiment le vivre et le ressentir, je vais vous expliquer pourquoi.


Une efficacité prouvée par la recherche… et confirmée chaque semaine dans ma pratique

De nombreuses études scientifiques ont comparé l’efficacité de la psychothérapie en ligne à celle en cabinet. Et les résultats sont très clairs : la thérapie à distance est aussi bénéfique que celle en face à face pour la grande majorité des problématiques psychiques et émotionnelles.

Ce que montrent les études :

  • Une méta-analyse publiée dans le Journal of Anxiety Disorders (Carlbring et al., 2018) a démontré que la thérapie cognitive et comportementale en ligne est aussi efficace que la thérapie en personne pour les troubles anxieux, les dépressions légères à modérées, ou encore les troubles obsessionnels.
  • Une autre étude dans World Psychiatry (Andersson, 2016) confirme que la relation thérapeutique est tout aussi solide dans un cadre visio, à condition qu’elle soit construite dans la présence, l’écoute et la constance.

Et dans ma pratique, je le constate tous les jours : des patient·es qui avancent, se transforment, s’allègent, en visio, comme s’ils étaient dans mon cabinet.


Ce que permet la thérapie à distance : une liberté précieuse

Quand vous choisissez la thérapie en ligne, vous vous offrez un accès direct à un espace d’accompagnement, où que vous soyez.
Et cela change beaucoup de choses.

Voici ce que me confient régulièrement mes patient·es en visio :

  • “Je peux me poser dans un endroit où je me sens bien, et c’est plus facile pour moi de parler.”
  • “Je n’ai pas à gérer les trajets, ni l’attente, ni l’après-séance en transports.”
  • “Ça m’a permis de continuer à être suivie même quand j’ai déménagé.”

Entre autres…

Pour beaucoup de personnes — expatriées, mamans débordées, personnes en transition ou à l’énergie plus fragile — la visio est, donc, un véritable soulagement. Elle permet d’entrer dans une démarche thérapeutique sans que la logistique devienne un frein.


Une relation thérapeutique qui reste profondément humaine

L’une des peurs fréquentes est celle-ci : “Est-ce que je vais réussir à créer un lien ? Est-ce que ce ne sera pas trop froid, trop distant ?”

Ce que j’observe, c’est que la qualité de présence ne dépend pas du mode, mais de l’intention et de l’attention mutuelle.

En visio, je prends le temps, je m’assure que vous vous sentiez à l’aise, que l’environnement soit adapté, que le cadre soit clair. Je vous guide si besoin pour installer un cocon sécurisant.
Et ce que beaucoup ressentent après quelques séances, c’est cette même profondeur de lien, cette confiance progressive, ce soutien stable et chaleureux qu’on attend d’une thérapie.


Est-ce que la thérapie en ligne a des limites ?

Oui, bien sûr. Être lucide et honnête fait partie de mon éthique.

Il arrive que certaines situations nécessitent une présence physique réelle :

  • Situations de crise grave ou de danger immédiat
  • Troubles psychiatriques sévères non stabilisés
  • Environnement instable ou absence d’espace intime pour la visio

Dans ces cas, je vous oriente vers un cadre plus adapté. Mon rôle est aussi de poser des repères pour garantir votre sécurité psychique et émotionnelle.


Une approche douce, ancrée et ouverte… depuis chez vous

Je suis psychologue clinicienne depuis 2007. Mon approche est intégrative, nourrie des thérapies cognitives et comportementales de dernière génération, mais aussi d’outils de régulation émotionnelle, d’écoute active et de compréhension globale -dite holistique- de la personne.

Certains viennent avec des blessures anciennes, des troubles anxieux, des schémas relationnels douloureux, ou des questions existentielles plus profondes.

Et parfois, il y a aussi ce ressenti plus subtil, un appel intérieur à se retrouver, à réapprendre à s’aimer, à se relier à ce qui a du sens.

Tout cela peut s’explorer, pas à pas, en visio, depuis chez vous, dans le respect de votre rythme.


Prendre rendez-vous pour une séance à distance

Si cette manière d’être accompagné·e vous parle, je vous invite à faire le premier pas.
Je propose des consultations en visio (via Doctolib), sur rendez-vous, en toute confidentialité.

Pour information également: cela nécessite une bonne connexion internet et de se rendre disponible, que l’on puisse échanger dans un cadre tranquille, pendant le temps de la séance.

🔗 Réserver une séance en ligne

Vous pouvez aussi m’écrire sur la messagerie Doctolib directement (c’est là que je serai la plus joignable) si vous avez une question, un doute ou besoin d’échanger avant de vous engager. Je vous répondrai avec dès que possible.


Et si vous hésitez encore…

C’est tout à fait normal. Le plus difficile est souvent de commencer.

Mais si quelque chose en vous ressent qu’il est temps d’alléger ce que vous portez, de comprendre ce qui se rejoue encore et encore, ou simplement de créer un espace pour vous… alors la visio peut devenir le point de départ d’un changement réel et profond.

Et je serai là, face à vous, à l’écran, avec bienveillance, pour vous accompagner dans ce chemin.

Stress post-traumatique après un viol

Des chiffres insoutenables

Chaque année, en France, 102 00 adultes seraient victimes de viols et de tentatives de viol (86 000 femmes et 16 000 hommes). Concernant les mineurs également concernés, ils seraient estimés à 154 000 (124 000 filles et 30 000 garçons)1. Sans compter tous ceux qui ne sont pas déclarés; ce qui est fréquent étant donné le tabous, les peurs associées et sachant que les violences sexuelles réalisées sur les enfants font souvent partie des plus cachées.

Dans le monde, le nombre serait à 120 000 million de filles (une sur dix) qui ont subi des viols. La prévalence des violences sexuelles est de 18% pour les filles et de 7,5% pour les garçon2.

Présence de stress post-traumatique

Emmanuelle Piet du Collectif Féministe Contre le Viol fait part, dans un entretien, que 70% des victimes de viol seraient atteintes du syndrome de stress post-traumatique.

Réaction spécifique qui peut se mettre en place suite à l’exposition à un événement traumatique, l’état de stress traumatique peut avoir lieu après des événements violents tels qu’un viol, des attouchements, un inceste ou tout autre forme d’abus, dont sexuels.

Ce qu’est le syndrome de stress post-traumatique

Selon les critères diagnostiques du DSM-IV, le syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT) comporte plusieurs types de symptômes, qui sont les suivants:

  • la reviviscence
  • l’évitement
  • les cognitions
  • l’humeur négative
  • l’hyper-réactivité

Ce diagnostic peut être posé à partir de 1 mois après l’exposition à la situation dramatique. Dans le cas où ces manifestations sont présentes de 3 jours à 1 mois après l’événement, on parle, alors, davantage de stress aigu.

Dysfonctionnements liés au SSPT

Dysfonctionnements qui apparaissent alors:

  • physiques
  • émotionnels
  • cognitifs
  • comportementaux
  • de la personnalité

Ce trouble a été défini, pour la première fois, en 1974, par Ann Wolbert Burgess, psychiatre et par Lynda Lytle Holmstrom3, sociologue.

On retrouve des signes communs post-traumatiques, aussi bien psychologiques que physiques, à la plupart des victimes de viol; ce, que ce soit de suite après ou plusieurs années après que le viol ait eu lieu. Ces signes sont observés quel que soit le sexe de la victime.

Les phases du SPPT liées au viol

Plusieurs phases:

  • phase aiguë
  • phase d’ajustement vers l’extérieur
  • manière de vivre
  • réponses physiologiques
  • phase de normalisation

Vous trouverez ci-dessous ce qui peut se manifester dans chacune de ces phases.

La phase aiguë

Concerne la période des quelques jours ou semaines juste après le moment du viol; cette durée pouvant varier en fonction des individus et des situations, ainsi que se chevaucher avec la phase suivante.

Comportements observés au cours de cette phase:

  • perte de vigilance
  • pensée plus désordonnée
  • anxiété paralysante
  • sensation de terreur qui persiste
  • comportement compulsif et obsession de se nettoyer
  • sensation de vide
  • confusion
  • pleurs
  • réactions hystériques
  • hypersensibilité ou indifférence aux autres et au monde extérieur
  • sentiment de ne plus avoir rien à perdre
  • nausées
  • vomissements

Cette phase peut, d’après le centre américain Rape Abuse and Inceste National Network4, être organisée selon les réactions suivantes:

  • expressive: agitation, hystérie, attaques de panique, anxiété, crises de larmes…
  • contrôlée: la victime paraît ne pas ressentir d’émotions et peut se comporter comme si rien ne s’était produit, comme si tout « allait bien »
  • choqué/déni: désorientation, difficultés de concentration, à prendre des décisions et à réaliser les activités de la vie quotidienne. La victime peut n’avoir qu’un souvenir diffus de l’agression

La phase d’ajustement vers l’extérieur

Au cours de cette phase, ce que l’on peut observer, généralement, c’est que la personne semble avoir retrouvé ses habitudes de vie. Ceci peut durer de quelques mois à plusieurs années après l’événement. Ce qui peut ne pas se voir, en revanche, mais peut être présent de façon latente, c’est qu’il y a une profonde souffrance intérieure liée au traumatisme.

Sont identifiées, ici, cinq stratégies majeures se manifestant chez la victime, à savoir:

  • minimisation: pense et/ou dit que tout va bien
  • dramatisation: parle souvent, voire constamment, de l’agression
  • déni: refuse de parler du viol
  • explication: la personne qui a subi ce viol analyse ce qui s’est passé, comment elle en est arrivée là, ce qu’elle aurait pu faire ou n’aurait, de son point de vue, pas dû faire… présence d’intenses cogitations mentales.
  • fuite: change un ou plusieurs éléments propres à sa vie tels que, par exemple, son apparence ou son lieu de vie

On note aussi, ici, que d’autres stratégies d’adaptation peuvent voir le jour ici, comme:

  • anxiété perpétuelle
  • peur ou dépression persistante
  • troubles du sommeil (cauchemars répétés, insomnie, terreurs nocturnes, réveils en sursaut…)
  • rêves éveillés
  • dissociation (sentiment de détachement vis-à-vis de son corps)
  • santé affectée
  • irritabilité
  • agressivité
  • crises d’angoisse, attaques de panique
  • délaissement de son apparence physique (forme de déni du corps possible)
  • souvenirs intrusifs et dérangeants (flashbacks)
  • sentiment d’abandon
  • recherche du support familial et/ou social
  • recul philosophique sur la situation
  • automutilation
  • addictions (alcool, drogues dont médicaments, repli dans des pratiques addictives diverses…)

Manière de vivre

Cette phase a été nommée ainsi car, au cours de celle-ci, ce sont certaines manières de vivre de la victime qui peuvent se retrouver perturbées, telles que:

  • les relations sexuelles qui, en général, peuvent devenir plus difficiles (évitement de l’interaction, inhibition de la sexualité, par exemple, en raison de la survenue de pensées intrusives en lien avec le viol)
  • sentiment de sécurité détérioré
  • remise en question de son identité (pour certains, cela a été relaté) et/ou de son orientation sexuelle
  • réticence à s’engager dans de nouvelles relations

Réponses physiologiques

On entend par là les réactions somatiques telles que des douleurs physiques. Qu’il y ait eu une (des) blessure(s) physique(s) ou non au moment du viol, il est apparu au cours de cette étude, avec la mise en évidence de cette phase, que les victimes présentaient un état de santé détérioré dans les mois et années qui suivent. Parmi ces conséquences sur la santé, des symptômes sans qu’aucune cause n’ait pu être identifiée.

Des études ont mis en évidence que l’espérance de vie des personnes souffrant de traumatisme se retrouve diminuée. Dans le cas des violences sexuelles vécues dès l’enfance, il a été observé que, si plusieurs violences étaient associées, jusqu’à 20 ans d’espérance de vie pouvaient se retrouver perdues5 et que plus ce syndrome était traité tôt, plus il y avait des chances d’amélioration des conditions de vie de l’individu.

Peuvent, par exemple, se rencontrer les manifestations suivantes:

  • fatigue
  • maux de tête
  • vertiges
  • douleurs localisées (membres, poitrine, gorge, bouche, zones génitale et/ou anale…) dont au niveau des zones du corps qui ont été localement agressées

La phase de normalisation

Au cours de cette phase, la victime semble « intégrer » au fur et à mesure ce vécu d’agression dans sa vie, avec diminution de l’attention focalisée sur l’événement et ses conséquences. S’observent, alors, une diminution de sentiments tels que la honte et la culpabilité, qui sont généralement présentes et peuvent être très forts dans le vécu émotionnel. La victime semble se blâmer de moins en moins au sujet de cette agression.

L’ensemble des conséquences n’est pas forcément résolu mais une évolution semble, avec le temps et plus de recul, se réaliser. Un soutien présent et de qualité, que ce soit de la part des proches ou de professionnels de la santé peut améliorer encore davantage cette évolution.

Pour les individus qui étaient, davantage, dans une phase de déni, il peut, alors, être important, ici, de parvenir à reconnaître l’impact que le viol a eu dans leurs vies, que ce soit le traumatisme lui-même ou les conséquences traumatiques comme des symptômes post-traumatiques et/ou stratégies qui auraient été utilisées, voire perçues comme utiles pendant un temps, mais ne seraient, au final, pas constructives pour leurs bien-êtres (par exemple l’utilisation de drogues ou ou le retrait social qui s’observent souvent).

Délai et conséquences dans la demande d’accompagnement thérapeutique

A savoir, enfin, que certains individus mettent plus de temps pour faire la demande d’une aide psychothérapeutique. Il a été observé, par Lacey et Roberts6, que moins de la moitié des hommes victimes d’agression sexuelle faisaient la démarche d’entamer une thérapie dans les six mois, avec une intervalle moyenne entre le moment du viol et la recherche d’un thérapeute d’environ deux ans et demi. En ce qui concerne l’étude de King et Woollett’s7, il a été constaté que sur 100 hommes victimes de viol, le délai entre l’agression et le début de la thérapie était, pratiquement, de plus de 16 ans et demi.

Sur le terrain, s’observe aussi, souvent, que quel que soit le sexe, la personne peut fortement repousser le moment de consulter. C’est un processus qui peut faire peur, faisant durer cette période très stressante et douloureuse plus longtemps, laissant une phase de dénégation (souvenir en mémoire, mais mis de côté) ou de déni.

Lorsque les conséquences psychologiques ou dans la vie de l’individu en général deviennent trop pesantes et sources de souffrance, il n’est pas rare qu’il commence, alors, une thérapie. Ceci se voit, aussi, lorsque l’individu est perturbé par des flashs et/ou obsessions autour de l’agression, ainsi que lorsque l’individu souhaite stopper les processus de répétition traumatique dont il peut prendre conscience et dont il ne veut plus être victime ou que d’autres le soient aussi (enfants, proches etc…).

Conséquences possibles pour la santé et la santé mentale suite à un viol

Il est important de rappeler que les conséquences sur la santé à court, moyen et long termes peuvent être graves chez les victimes de viol et d’inceste. Suite à l’énoncé de ces différentes phases, qui nous montrent le long et douloureux processus post-traumatique, nous pouvons faire un focus sur ses répercussions possibles, et finalement, fréquentes, avec une ou plusieurs de ses manifestations dans la vie de la victime.

Nous trouvons, par exemple, les problèmes suivants:

  • troubles psychiatriques
  • addictions (pour 48% des victimes)
  • troubles alimentaires
  • maladies cardio-vasculaires, respiratoires
  • diabète
  • obésité
  • suicides (d’après l’étude, elles seraient 45% à avoir tenté de se suicider)
  • épilepsie
  • troubles de l’immunité
  • troubles gynécologiques
  • troubles digestifs
  • douleurs chroniques
  • risque de mort précoce par accidents

Stratégies sous-jacentes et maintien du traumatisme

En prise à de graves traumatismes, les victimes se retrouvent à développer les stratégies qu’elles peuvent, même si elles tendent à augmenter le cercle vicieux, ceci pour survivre inconsciemment à ce vécu et à leur mémoire traumatique. Ces dernières peuvent leur faire revivre de façon identique ou quasi identique ce qui a été subi, comme une « torture infernale » qui paraît sans fin.

Ces stratégies telles que les conduites d’évitement ou à risque dissociantes, peuvent être destructrices et favoriser des amnésies traumatiques (dans 34% des cas). Si cette mémoire traumatique n’est pas traitée de façon adaptée, ce traumatisme et ces stratégies risquent, comme on l’a vu, de fortement impacter leurs santés et leurs qualités de vie, de même que les exposer à des phénomènes de revictimisations.

Ainsi, 7 victimes sur 10 auraient subi des violences sexuelles à répétition.

Trouver des solutions

L’accompagnement des syndromes post-traumatiques, et notamment liés à des viols et/ou incestes, est possible.

Le traitement des traumatismes bénéficie d’avancées majeures dans le champ de la santé mentale. Des approches telles que les thérapies comportementales et cognitives, la Somatic Experiencing(c) de Lévine (approches auxquelles, entre autres, je me réfère), ou encore l’EMDR (thérapie faisant intervenir les mouvements occulaires), prouvées, également, pour leur efficacité dans le cadre du traitement du syndrome de stress post-traumatique, peuvent aider à prendre le recul nécessaire et adapté, ainsi qu’à ne plus subir le traumatisme ainsi que les conséquences physiques et psychologiques, on le voit majeures et pouvant être très graves, liées à ce dernier.

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Pour plus d’informations ou si vous désirez entreprendre une psychothérapie sur Castanet-Tolosan (proche de Toulouse) ou en visio, vous pouvez contacter Laëtitia Pirrello-Parnot, psychologue et psychothérapeute, au 06.51.85.84.88 pour prendre rendez-vous. D’approche multiréférentielle intégrative, elle accompagne depuis des années des personnes souffrant de ces troubles en prenant soin de proposer un suivi personnalisé et adapté à chaque personne en fonction non seulement de ses difficultés et de ses objectifs mais aussi de son environnement.

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Pour prendre rendez-vous sur sa page de réservation sur Doctolib

Sécurisé, connaissance directe des disponibilités et possibilité d’être prévenu avant chaque rendez-vous.

Sources

1: INSEE-ONDRP, enquêtes Cadre de vie et sécurité de 2010 à 2013.

2: rapports 2014 de l’UNICEF et de l’OMS.

3: Burgess, Ann Wolbert et Lynda Lytle Holmstrom, « Rape Trauma Syndrome » [archive]Am J Psychiatry 1974;131:981-6. DOI:10.1176/appi.ajp.131.9.981

4: http://www.rainn.org/get-information/effects-of-sexual-assault/rape-trauma-syndrome 

5: SALMONA M., Le livre noir des violences sexuelles, Dunod, 2013.

6: Lacey HG et Roberts R, « Sexual assault on men » International Journal of STD and AIDS 1991;2:258-260.

7: King, M., & Woollett, E. (1997). « Sexually assaulted males: 115 men consulting a counseling service. » Archives of Sexual Behavior, 26, 579-588.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatique_après_un_viol

https://www.paris-coaching-emotionnel.fr/psychologue-viol

https://www.liberation.fr/debats/2015/03/02/violences-sexuelles-faites-aux-enfants-une-urgence-humanitaire_1212489/

Inceste: une plateforme d’écoute téléphonique accessible aux victimes

* child abuse: abus d’enfants

Libérer la parole

Des années de vécu d’inceste dans le secret, la honte et l’injustice. La parole se libère mais a encore besoin de se libérer. Dans le cadre familial ou avec son entourage, il est, généralement, très difficile de s’exprimer et de mettre des mots sur ce qui a pu se passer.

Aller consulter un spécialiste qui pourra accompagner ce processus de reconstruction peut s’avérer nécessaire, mais aussi, prendre du temps, après, souvent, des périodes où, c’est tellement impactant pour le psychisme, que la personne n’ose en parler et se retrouve enfermée dans un lourd secret.

Des voix se sont élevées

Ces dernières années, des voix se sont élevées médiatiquement. Il y a eu le mouvement #MeTooInceste, Balance ton porc ou encore le livre « La Familia Grande », de Camille Kouchner, dans lequel elle faisait part de son histoire et de celle de son frère jumeau, ce dernier ayant été agressé sexuellement par son beau-père.

De nombreuses personnalités médiatiques et individus de la population en général ont voulu partager leurs témoignages, montrant que ces actes sont fortement répandus et qu’il faut agir. Tel le rugbyman Sébastien Boueilh, la chanteuse Mai Kan ou encore l’animatrice Flavie Flament. Il est souvent inimaginable de penser que ces violences touchent autant d’enfants, et pourtant. Même peu, ce serait trop. La réalité est que, malheureusement, elle touche de nombreux enfants, impactant leurs vies, et également, leurs familles, qu’elles soient dans le déni ou non.

Une réalité dramatique

D’après les chiffres récents, au moins 160 000 enfants, chaque année, subirait en France des violences sexuelles et c’est sans compter tous ceux qui ne l’ont pas déclaré ou n’ont pas osé, ce qui dans ces situations est très fréquent.

Chaque année, au moins 160 000 enfants subissent des violences sexuelles.

Il y a, encore, beaucoup de travail (et d’actions!) à fournir pour aider les victimes et faire en sorte que ce type de situations ne se reproduise plus. Il s’agit, cela a été observé, entre autres, d’une problématique familiale, qui, ce n’est pas obligé, mais arrive, peut se répéter sur plusieurs générations, dans un schéma de répétition traumatique. Et il est essentiel d’aider les victimes à se reconstruire, pour eux-mêmes pour commencer, et c’est aussi partagé par certains d’entre eux, pour que ce fléau cesse.

Oser en parler fait partie de ce qui aide en ce sens. Certains portent, aussi, plainte, quels que soient leurs objectifs, malgré les difficultés de cette démarche. Et après l’éprouvante libération de la parole dans le cadre familial et/ou social, la violence de cette procédure judiciaire est souvent relaté.

Certains s’y accrochent comme un acte essentiel dans leurs reconstruction. Elle devrait, également, leur être facilitée et, toujours, s’accompagner de bienveillance. Un accompagnement de qualité à ce niveau, avec une prise en considération bienveillante et juste de leurs paroles est aussi un droit et un devoir qu’il s’agit de faire exister. Des efforts réels sont réalisés, mais les avancées sont nécessaires sur tous les plans.

Conséquences traumatiques

Beaucoup de victimes ont une telle conscience de l’horreur qu’elles ont vécu, et en ont une telle empreinte, qu’elles développent une forte empathie qui fait qu’elles ne reproduisent pas (cette idée est elle-même, pour elles, horrible). Beaucoup font, c’est essentiel pour elles, en sorte d’aider à ce que cela ne se reproduise pas et n’arrive à d’autres (associations, porter plainte…). Ont les voit, ainsi, agir en matière de prévention ou dans des actions d’aide suite et face à la violence, sexuelle et/ou de toutes autres formes.

Certains, restent, malheureusement, englués dans cette problématique et ont aussi besoin de l’aide nécessaire pour que ces actes ne se reproduisent plus. Les conséquences sont bien réelles, sources de souffrance et, souvent, aussi malheureusement dévastatrices pour la victime et peuvent l’être, aussi, pour d’autres potentielles victimes (des répercussions logiques des traumatismes et parfois, d’autres incestes ou violences sur des proches…). D’où, l’importance d’amener une aide de qualité à tous ceux qui traversent ce type d’épreuves.

Plateformes d’écoute des témoignages d’inceste

Désormais, cela peut être utile et important d’en avoir connaissance, pour inciter les victimes d’inceste à témoigner, deux lignes téléphoniques sont accessibles du lundi au vendredi pour le moment, entre 10h et 19h, à savoir:

  • le 0805 802 804 (pour la France métropolitaine)
  • le 0800 100 811 (pour l’Outre-mer)

Améliorer l’accompagnement des victimes

Un des buts de cette démarche est d’améliorer l’accompagnement psychologique des individus puis de mettre en place une politique nationale de protection des victimes.

En appelant ce numéro dédié, Edouard Durand, coprésident de la Ciivise (Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) explique que les victimes pourront être « entendues par des écoutants expérimentés, en mesure de décrypter les mécanismes des violences sexuelles et la stratégie de l’agresseur, qui connaissent l’impact traumatique qu’elles ont. Des écoutants qui pourront les orienter si elles ont besoin d’une aide, psychologique, sociale ou juridique ».

Les personnes ayant été victimes de ces situations peuvent aussi envoyer leurs témoignages par écrit, si elles le préfèrent (cf. les modalités précisées, ici, sur le site de la Ciivise).

Ne pas rester impuissant

Les victimes pourront, par ailleurs, apporter un retour sur la mise en place de cet accompagnement, sous la forme d’un questionnaire pouvant être rempli, faisant le point sur les mécanismes des violences sexuelles, leurs conséquences et les réponses sociales et/ou judiciaires qui ont été apportées.

Il peut, aussi, bien-sûr, s’avérer important, lorsqu’elles le sentent ou parce que la souffrances ou les blocages dans leurs vies se font trop pesantes et envahissantes, de consulter un ou une psychologue qui pourra prendre le temps avec elles de les écouter dans leurs histoires, qui elles sont, leurs blessures et de les aider à se reconstruire, là où l’aide n’a souvent pas été tellement présente ou exceptionnelle. Ne plus subir ce vécu peut alors être possible, quels que soient le temps et les formes d’aide dont chaque personne aura besoin.

Le savoir peut être un début d’espoir et d’action, étape nécessaire vers une sortie de ce qui est un cauchemar psychique bien réel.

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Pour plus d’informations ou si vous désirez entreprendre une psychothérapie sur Castanet-Tolosan (proche de Toulouse) ou en visio, vous pouvez contacter Laëtitia Pirrello-Parnot, psychologue et psychothérapeute, au 06.51.85.84.88 pour prendre rendez-vous. D’approche multiréférentielle intégrative, elle accompagne depuis des années des personnes souffrant de ces troubles en prenant soin de proposer un suivi personnalisé et adapté à chaque personne en fonction non seulement de ses difficultés et de ses objectifs mais aussi de son environnement.

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Pour prendre rendez-vous sur sa page de réservation sur Doctolib

Sécurisé, connaissance directe des disponibilités et possibilité d’être prévenu avant chaque rendez-vous.